18 Février 2010
Le film le plus nul, non le plus idiot de l'univers est sorti ! Non, je ne parle pas de l'adaptation cinématographique de la série Texas Walker Ranger. Nous n'irons pas jusque là:
- Non Walker n'y va pas ! C'est le cartel le plus puissant d'Amérique du sud. Il a dans sa poche des personnalités hauts placés sans compter qu'une véritable armée protège son QG. Tu ne feras pas 3 mètres sans qu'elle fasse de toi une passoire Lidl, la même qui est offerte pour deux achetés (complètement idiote cette promo, pourquoi voudrait-on acheter deux passoires ?), bref, n'y va pas !
- Non, je dois y aller. Ils ont osé vendre de la drogue à mon chien
- Mais tu vas te faire tuer, bon sang !
- Fais moi confiance. Ne suis-je pas le Ranger Walker ? Le ranger qui démantèle un gang le plus dangereux des états-unis par épisode. La seule fois où j'ai failli y passer, c'est lorsque j'ai voulu nettoyer mon arme comme ceci et...
PAN
- WALKER ! WALKER !
Pour en revenir à notre navet, il s'agit de "Percy Jackson" qui, pour faire court, est le fils de Poséidon dieu des océans et de tout ce qui y habite: dauphins, crustacés, sachets carrefours, poissons panés, sushis, etc. Et comme si ça ne suffisait pas, l'éclair de Zeus a été volé et c'est sur lui que se portent les soupçons (normal avec un nom de noir). Son alibi n'étant pas terrible, il prévient d'emblée: "la foudre, bon, je dis pas, mais n'allez pas me coller en plus les listings de Clearstream sur le dos. Y'a pas marqué Villepin ici !"
Un des tous premiers à s'en prendre physiquement à notre héros est le minotaure. Pour les réfractaires aux cours de mythologie grecque, le minotaure est un être mi-taureau mi-homme complètement dingue. Le mari de la vache folle. Mais la folie du minotaure remonterait à l'enfance: tout petit, ces camarades auraient traité sa mère de "vache qui rit". Depuis il en fait tout un fromage. Bref.
Donc dans la première partie de l'histoire, Percy découvre ses origines divines à peu près en même temps que notre cinglé de minotaure tue sa mère. Ce qui rendra fou de douleur notre héros:
"Je vais en faire quoi du collier de coquillettes que j'ai mis des heures à confectionner pour la fête des mères ?"
Mais en même temps, il se dit: Attends, vu que je suis un demi-dieu, je peux peut-être aller arracher ma mère à la mort. Chic ! Comme ça je ne serais pas obligé de manger le collier de pâtes aux légumes !" Vraiment un chic garçon ce Percy.
Brassage ethnique et quota oblige, il faut saluer la présence d'un noir aux côtés de notre héros. Évidemment, le tableau était trop beau. Après quelques minutes de film, on remarquera que le noir en question boite dans son pantalon, non à cause d'une érection, mais parce que c'est un satyre. Oui puisqu'un satyre c'est un être humain de la tête à la taille et le reste c'est un corps de bouc... La tentation a été trop forte pour la production: il a fallu que ce rôle clé tombe sur le seul noir du film. On irait bien se plaindre si seulement on savait auprès de qui: SOS racisme ou la SPA ?
Mais alors qu'est-ce qui se passe à la fin ? Est-ce qu'on le retrouve ce fameux éclair, cette arme absolue de Zeus, que tout le monde cherche en vain ? Oui mais ne vous attendez pas à une arme de destruction massive. Il faudra se contenter d'un bête tazer réglé à son maximum caché dans un tube halogène et que chacun brandira en s'écriant:" Alors c'est qui le tollier ? C'est qui ?". Pas de quoi fouetter un chat.
L'ancienne administration de Bush aurait déjà contacté le réalisateur pour un nouveau projet: "Sadam Hussein, le voleur de plutonium".
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